Marius Chardon naît à Oullins le 17 décembre 1905, ses parents se font construire une petite maison à Saint-Genis-Laval, plus précisément impasse Clos du But.
Marius est ajusteur aux Ateliers de la SNCF à Oullins. Il ne tarde pas à entrer dans la Résistance dont il devient un des responsables locaux.
Le 6 juin 1944, les actions de sabotage visant l'ennemi se multiplient, notamment aux Ateliers d'Oullins.Une grève de protestation est organisée aux Ateliers pour le 10 août; mais, la veille, Gestapo et Milice, averties, encerclent les bâtiments. Lors de l'arrestation des résistants dénoncés, Chardon tente de fuir, il est mitraillé sur place.
Il aurait murmuré à l’un de ses camarades : « Il vaut mieux être tué sur place que torturé. »
Après le drame, sa maison de Saint-Genis-Laval a été fouillée de fond en comble et pillée par la Milice.