Député à partir de 1875, chef de la gauche radicale, d'une éloquence passionnée, il combattit la politique coloniale. Il fut Président du Conseil et Ministre de l'Intérieur de 1906 à 1909, il entreprit des réformes sociales.
Au pouvoir en 1917, il se consacra totalement à la poursuite de la guerre et se rendit très populaire (on le surnommait "le Tigre", ou encore "le Père de la Victoire").
Il négocia le traité de Versailles (traité de paix signé à Versailles le 28 juin 1919 entre l'Allemagne et les Alliés à l'issue de la Première Guerre mondiale) mais, en 1920, ne put accéder à la Présidence de la République.